Hommage d’une Première Dame à la Marquise de Sévigné
Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement heureuse de me trouver parmi vous ce soir pour assister à la 9ème édition du Festival de la Correspondance de Grignan et je vous remercie infiniment de m’y avoir conviée.
Tout d’abord, je voudrais dire combien je suis séduite par ce village de Grignan, village de la Drôme provençale, imprégné des mânes de la Marquise de Sévigné, qui a su malgré sa notoriété, préserver son authenticité en gardant intacts au fil des générations, son patrimoine, ses magnifiques paysages, ses traditions.
Je connais de réputation cette manifestation culturelle qui a vu le jour à l’occasion du tricentenaire de la mort de la Marquise de Sévigné et a bénéficié, lors de sa première édition en 1996, du soutien du ministre de la Culture, venu présider lui-même à son lancement.
Je sais que comédiens, écrivains, universitaires s’y sont succédé, mêlant leurs talents pour apporter à ce festival originalité, émotion et diversité.
Son succès, tant auprès des médias que du public, révèle et je m’en réjouis, l’attachement profond, en cette ère de l’audiovisuel, à ces deux moyens de communication que sont l’écriture et la lecture.
Cette année, vous avez choisi d’ajouter la musique au genre épistolaire, mêlant ainsi le langage des notes au langage des mots.
Un programme aussi divers, empreint d’une telle originalité qui réunit de remarquables artistes très connus ou à découvrir, ne peut que séduire un public exigent mais ô combien fidèle !
Profondément ancré dans le pays de Grignan, ce Festival de la Correspondance continuera à écrire de bien belles pages mais je suis convaincue que cette édition marquera les esprits car, de haute exigence culturelle et symbolisant l’échange et le partage, elle se présente sous les meilleurs auspices.
Discours écrit en 2004 par Maryse