Quand on les partage, les souvenirs ne s’épuisent jamais.

Quand on les partage, les souvenirs ne s’épuisent jamais.

« Alors que j’appréhendais de revenir sur mon passé, le récit de vie auquel je me suis livrée
m’a beaucoup apporté. J’ai réalisé que les bons moments s’étaient transformés en heureux
souvenirs tandis que les mauvais avaient été instructifs et m’avaient aidée à aller de l’avant ».
Devant l’enthousiasme d’Aurélie, sa petite fille, Jeanine a décidé d’ouvrir un nouveau
chapitre. Elle revient sur des événements qui ont marqué l’histoire et qui sont encore
aujourd’hui très présents dans les consciences. Lorsqu’elle évoque la passion de son mari
pour le cyclisme et les six jours de Paris au Vélodrome d’Hiver, comment passer sous silence
la tragédie qui s’y est déroulée ? De même, avoir vécu les troubles de mai 68 en étant obligée,
pendant des semaines, de raser les murs pour aller travailler alors que la grève sévissait un peu
partout, en dit long sur le climat qui régnait à Paris et les risques que prenaient les employés
dont les patrons exigeaient la présence coûte que coûte. Beaucoup plus légères et
croustillantes, des anecdotes émaillent ce second récit, renseignant sur les habitudes, le mode
de vie à différentes époques, les goûts mais aussi les travers des uns et des autres et les
situations comiques qui faisaient jaser au sein de l’entreprise où Jeanine a accompli
l’ensemble de sa carrière. Des pans de vie qui engendreront des échanges constructifs et de
beaux moments de complicité entre une grand-mère à la mémoire exceptionnelle et sa petite-
fille admirative.

Cet article a été écrit par Maryse

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